- Accueil >
- Mots-clés >
- affichage >
- Histoire et violence
Mot-clé "Histoire et violence"
Articles
-
En savoir plus
-
En savoir plus
-
Parfois véhément, loin d’être académique, André Glucksmann pratiquait une philosophie batailleuse. Une vigilance politique permanente.
Chacun pourrait le constater : les « histoires de la philosophie » ou les « dictionnaires des philosophes » ne contiennent presque jamais l’entrée « André Glucksmann » - dont le nom peut être plus facilement trouvé si on passe par « nouveaux philosophes », le groupe informel d’intellectuels né et façonné par les médias au milieu des années soixante-dix, comprenant, entre autres, Bernard-Henri Lévy, Guy Lardreau, Christian Jambet, Jean-Paul Dollé, Jean-Marie Benoist ou Maurice Clavel. Indice mineur, sans doute, ou, chez les rédacteurs de ces ouvrages, léger mépris pour toute philosophie qui ne répond pas aux critères de l’académisme. De fait, André Glucksmann n’a pas été un philosophe académique, et sans doute se fichait-il d’être dans des (…)
En savoir plus
-
Un article de Nicolas Weill, paru dans le Le Monde des Livres le 06.10.2016.
Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée , d’Emmanuel Faye, Albin Michel, « Bibliothèque idées », 560 p., 29 €.
L’onde de choc produite par la révélation, fin 2013, des journaux de pensée écrits par Martin Heidegger (1889-1976) – les « Cahiers noirs » – et leur publication, voulue par le philosophe en guise de couronnement de ses œuvres complètes, a entraîné une réévaluation aussi globale que critique du « maître ». Elle n’épargne plus ses disciples, éclaboussés par la glorification du nazisme que ces notes et réflexions ont confirmée. Or, parmi eux, en tant que femme, juive et émigrée d’Allemagne après avoir été emprisonnée par la Gestapo, Hannah Arendt (1906-1975) a longtemps joué pour Heidegger le rôle de caution idéale. Cette théoricienne de guerre froide, aujourd’hui (…)
En savoir plus
-
En savoir plus
-
En savoir plus
-
En savoir plus
-
Un article de Nicolas Weill, paru dans le Le Monde des Livres le 06.10.2016.
Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée , d’Emmanuel Faye, Albin Michel, « Bibliothèque idées », 560 p., 29 €.
L’onde de choc produite par la révélation, fin 2013, des journaux de pensée écrits par Martin Heidegger (1889-1976) – les « Cahiers noirs » – et leur publication, voulue par le philosophe en guise de couronnement de ses œuvres complètes, a entraîné une réévaluation aussi globale que critique du « maître ». Elle n’épargne plus ses disciples, éclaboussés par la glorification du nazisme que ces notes et réflexions ont confirmée. Or, parmi eux, en tant que femme, juive et émigrée d’Allemagne après avoir été emprisonnée par la Gestapo, Hannah Arendt (1906-1975) a longtemps joué pour Heidegger le rôle de caution idéale. Cette théoricienne de guerre froide, aujourd’hui (…)
En savoir plus
-
En savoir plus
-
En savoir plus
-
Parfois véhément, loin d’être académique, André Glucksmann pratiquait une philosophie batailleuse. Une vigilance politique permanente.
Chacun pourrait le constater : les « histoires de la philosophie » ou les « dictionnaires des philosophes » ne contiennent presque jamais l’entrée « André Glucksmann » - dont le nom peut être plus facilement trouvé si on passe par « nouveaux philosophes », le groupe informel d’intellectuels né et façonné par les médias au milieu des années soixante-dix, comprenant, entre autres, Bernard-Henri Lévy, Guy Lardreau, Christian Jambet, Jean-Paul Dollé, Jean-Marie Benoist ou Maurice Clavel. Indice mineur, sans doute, ou, chez les rédacteurs de ces ouvrages, léger mépris pour toute philosophie qui ne répond pas aux critères de l’académisme. De fait, André Glucksmann n’a pas été un philosophe académique, et sans doute se fichait-il d’être dans des (…)
En savoir plus
-
En savoir plus