Graham Priest 2022 Explorer les contradictions - Philosophie - Espace pédagogique académique

Graham Priest 2022 Explorer les contradictions

, par Louis Rouillé - Format PDF Enregistrer au format PDF

 Un fameux paradoxe

Au chapitre LI de la seconde partie de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, Sancho Panza, alors séparé de son maître et devenu gouverneur d’une contrée lointaine, va prouver sa valeur intellectuelle sans pareille en résolvant l’un des problèmes logiques les plus ardus qui s’offrent à l’esprit humain. Tout cela se fait naturellement le ventre vide, au grand dam de notre héro, et en cela il ressemble à certains de nos élèves qui rencontrent parfois les problèmes existentiels les plus profonds à une heure de grand désarroi intestinal :

Le jour vint après la nuit de la ronde du gouverneur, nuit que le maître d’hôtel avait passée sans dormir, l’esprit tout occupé du visage et des attraits de la jeune fille déguisée. Le majordome en employa le reste à écrire à ses maîtres ce que faisait et disait Sancho Panza, aussi surpris de ses faits que de ses dires, car il entrait dans ses paroles et dans ses actions comme un mélange d’esprit et de bêtise. Enfin le seigneur gouverneur se leva, et, par ordre du docteur Pédro Récio, on le fit déjeuner avec un peu de conserve et quatre gorgées d’eau froide, chose que Sancho eût volontiers troquée pour un quignon de pain et une grappe de raisin. Mais, voyant qu’il fallait faire de nécessité vertu, il en passa par là, à la grande douleur de son âme et à la grande fatigue de son estomac ; Pédro Récio lui faisant croire que les mets légers et délicats avivent l’esprit, ce qui convient le mieux aux personnages constitués en dignités et chargés de graves emplois, où il faut faire usage, moins des forces corporelles que de celles de l’intelligence. Avec cette belle argutie, le pauvre Sancho souffrait la faim, et si fort, qu’il maudissait, à part lui, le gouvernement, et même celui qui le lui avait donné.

Toutefois, avec sa conserve et sa faim, il se mit à juger ce jour-là ; et la première chose qui s’offrit, ce fut une question que lui fit un étranger, en présence du majordome et de ses autres acolytes. Voici ce qu’il exposa : « Seigneur, une large et profonde rivière séparait deux districts d’une même seigneurie ; et que votre grâce me prête attention, car le cas est important et passablement difficile à résoudre. Je dis donc que sur cette rivière était un pont, et, au bout de ce pont, une potence, ainsi qu’une espèce de salle d’audience où se tenaient d’ordinaire quatre juges chargés d’appliquer la loi qu’avait imposée le seigneur de la rivière, du pont et de la seigneurie ; cette loi était ainsi conçue : « Si quelqu’un passe sur ce pont d’une rive à l’autre, il devra d’abord déclarer par serment où il va et ce qu’il va faire. S’il dit vrai, qu’on le laisse passer ; s’il ment, qu’il meure pendu à la potence, sans aucune rémission. » Cette loi connue, ainsi que sa rigoureuse condition, beaucoup de gens passaient néanmoins, et, à ce qu’ils déclaraient sous serment, on reconnaissait s’ils disaient la vérité ; et les juges, dans ce cas, les laissaient passer librement. Or, il arriva qu’un homme auquel on demandait sa déclaration prêta serment, et dit : « Par le serment que je viens de faire, je jure que je vais mourir à cette potence, et non à autre chose. » Les juges réfléchirent à cette déclaration et se dirent : « Si nous laissons librement passer cet homme, il a menti à son serment, et, selon la loi, il doit mourir ; mais si nous le pendons, il a juré qu’il allait mourir à cette potence, et, suivant la même loi, ayant dit vrai, il doit rester libre. » On demande à votre grâce, seigneur gouverneur, ce que feront les juges de cet homme, car ils sont encore à cette heure dans le doute et l’indécision. Comme ils ont eu connaissance de la finesse et de l’élévation d’entendement que déploie votre grâce, ils m’ont envoyé supplier de leur part votre grâce de donner son avis dans un cas si douteux et si embrouillé. »

Vous aurez reconnu le fameux "paradoxe du menteur". Voilà une exposition bien plus ludique que celle qui en est faite d’ordinaire. Et la manière dont Sancho parvient à résoudre le problème et finalement à manger est tout aussi croustillante : je vous laisse la trouver dans le texte ! [1] Avec ce genre de mise en scène, on fait une séance pédagogique de 2h sans soucis, même avec des classes technologiques. [2]

 Orthodoxie et hétérodoxie logique

Si vous ne savez plus bien ce qu’il faut penser de ce paradoxe réputé fondamental, je crois que la meilleure exposition de ce qu’il faut savoir sur ce paradoxe a été donnée en février 2017 par Frédéric Lordon chez Daniel Mermet, la transcription de l’entretien se trouvant ici. L’important, c’est la notion d’auto-référence, qui ne fait pas bon ménage avec celle de vérité. Comme le dit bien Lordon :

Ce type d’énoncé auto-référentiel livre des propositions qui sont indécidables. On ne peut ni dire si elles sont vraies, ni dire si elles sont fausses (ce qui est embêtant pour les fact checkers). [3]

Ça, c’est l’orthodoxie logique, qui repose sur le principe de contradiction. L’orthodoxie logique veut en effet exclure du domaine des propositions [4] les énoncés auto-référentiels car ceux-ci, à l’instar du paradoxe du menteur, peuvent générer des contradictions. Or, le principe de (non)contradiction [5] est, justement, un principe : aucune proposition ne peut être vraie et ne pas être vraie en même temps et sous le même rapport. Ce vieux principe a été formulé assez clairement chez Aristote (Métaphysique, Gamma), et repris tel quel depuis par à peu près tout le monde. Par conséquent, ce que dit le menteur n’est, en réalité, pas une proposition : c’est un ensemble de bruits articulés qui ressemblent à une proposition, mais qui n’en sont pas une. Il aurait mieux fait de se taire, celui-là ! On en finit toujours ainsi avec l’orthodoxie.

Graham Priest, lui, ouvre l’hétérodoxie logique : il s’agit de remettre en cause le principe de contradiction. La raison principale est que l’on peut alors tenter de résoudre (et non dissoudre) le problème posé par un paradoxe du menteur.
Remettre en cause le principe de (non)contradiction, à l’occasion notamment des énoncés autoréférentiels comme le paradoxe du menteur, ça consiste à suivre à la lettre le raisonnement paradoxal. Étant donné ce qu’on sait de notre menteur, on a des bonnes raisons de penser qu’il ment, et autant de bonnes raisons de penser qu’il dit la vérité. On a donc des bonnes raisons de penser que la proposition énoncée par le menteur est à la fois vraie et fausse, i.e. en même temps et sous le même rapport. Depuis toujours, suivant l’orthodoxie, on se disait : c’est une contradiction, il doit y avoir une erreur de raisonnement. Depuis Priest, suivant l’hétérodoxie, on peut se dire : il n’y a pas d’erreur de raisonnement, c’est donc une contradiction bien particulière, à savoir une "contradiction vraie". Ce genre de contradictions mérite un nom : ce seront les "dialéthéias", néologisme donné par Graham Priest et Richard Sylvan dans les années 1970. La thèse connue sous le nom de "dialéthéisme", dont Graham Priest est l’un des plus fervents défenseurs, consiste à dire qu’il y a des dialéthéias, et que celles-ci ne doivent pas nous effrayer. Il y a des contradictions vraies, i.e. il y a des énoncés tels qu’ils sont vrais et leur négation logique l’est aussi. C’est, naturellement, incompatible avec le principe de (non)contradiction.
Dire qu’il y a des contradictions vraies n’implique pas que toutes les contradictions sont vraies. La plupart des contradictions sont fausses, en accord avec le principe de (non)contradiction. Par exemple, si je vous dis que je suis un fils unique et que j’ai une sœur, c’est certain que je dis une fausseté. Vous le savez sans même aller demander à mes parents. Je me suis contredit, et cela suffit généralement à garantir la fausseté de mon discours. Ce que soutiennent les dialéthéistes, c’est que certaines contradictions sont spéciales, comme le paradoxe du menteur. Caractériser la spécificité de ce genre de contradictions est précisément l’un des champs d’étude de l’hétérodoxie logique.

Graham Priest a occupé une grande partie de sa carrière à développer les outils logico-mathématiques qui rendent sa thèse sinon souhaitable, du moins compréhensible en ses plus menus détails. Il a ensuite appliqué ces outils à l’étude des paradoxes, et à toute une série de problèmes logiques et métaphysiques. Il s’est rendu très célèbre ce faisant, tant par le contenu de ses travaux que par le calme et la rigueur avec laquelle il a ouvert l’espace hétérodoxe dans lequel beaucoup de gens travaillent aujourd’hui.
Explorer les contradictions, publié chez Hermann édition cette année, est une traduction d’une sélection de ses articles les plus connus. Ce petit livre permettra de faire connaître et d’introduire son œuvre à un public francophone. C’est fort bienvenu !

 Quelques suites heureuses pour les profs de philo

Si l’on s’écarte des travaux purement logiques de Graham Priest, on découvrira aussi ses contributions en philosophie bouddhiste, en histoire de la philosophie, et, récemment, en philosophie politique. Bien que ces travaux ne soient pas traduits, c’est un matériel très, très utile, à faire connaître de toute urgence à tous les collègues de France et de Navarre. J’en touche deux mots ici.

À propos de la philosophie bouddhiste, il existe un MOOC de l’université d’Edinburgh intitulé "Buddhism and Science with Graham Priest" et visible en ligne sur youtube. J’ai traduit l’entretien qui termine ce MOOC et l’ai présenté sur un article de ce site. On y trouvera des bonnes raisons de s’intéresser à la philosophie bouddhiste, une vision de ce que pourrait être une philosophie globale, et beaucoup de découvertes à faire.

À propos de l’histoire de la philosophie, Graham Priest s’est illustré notamment dans une réinterprétation de La Science de la logique de Hegel, dans la mesure où il soutient qu’Hegel est un dialéthéiste. Lecture évidemment anachronique, puisque Hegel n’avait pas les outils logiques qui lui auraient permis de comprendre cette thèse, mais lecture tout à fait intelligible pour nous aujourd’hui, et même éclairante pour toutes celles et ceux qui trouvent le système de Hegel difficile à maîtriser sur les seules bases du vocabulaire de l’idéaliste allemand.
En fait, Graham Priest opère le même mouvement que pour l’analyse du paradoxe du menteur, et ce de manière très éclairante, pour comprendre l’interprétation que fait Hegel des antinomies de la raison pure de Kant. Voici un passage tout à fait éclairant de Priest 1987 In Contradiction, p. 26-27 (je traduis) :

En discutant les catégories dans la Critique de la Raison Pure, Kant conclut que nos catégories ont une sphère d’application naturelle. En particulier, les catégories peuvent s’appliquer à toutes (et seulement) les intuitions. Pour dire les choses dans un vocabulaire non-Kantien : la sphère d’application naturelle des notions telles que celle de temps est l’ensemble des choses dont on peut faire l’expérience, par exemple le facteur qui arrive. Si l’on essaye d’appliquer ces concepts en dehors de leur sphère d’application, alors, selon Kant, tout fout le camp. Plus précisément, on génère des contradictions. Par exemple, si on applique notre notion de temps à l’univers, qui est une totalité dont on ne peut pas faire l’expérience en tant que telle, nous arriverons, en raisonnant honnêtement, à prouver que l’univers est à la fois borné dans le temps et infini dans le temps. Cela montre, pour Kant, que l’application de nos concepts au delà des limites de l’expérience est illégitime, et on doit éviter cela si l’on veut maintenir une forme de cohérence. Voilà en quelques mots l’essentiel de la Dialectique Transcendantale. Une fois chez Hegel, la Dialectique Transcendantale a subi une importante métamorphose. Dans sa "Grande Logique" Hegel est d’accord avec Kant pour dire que les antinomies, ces arguments qui finissent par des contradictions, sont des raisonnements honnêtes. Cependant, il n’a pas trouvé de bonnes raisons pour bannir nos concepts dans ce genre de contextes. De fait, l’idéalisme de Hegel signifie que la distinction entre des objets d’expérience et des simples "objets de pensée" n’a pas vraiment d’importance du point de vue ontologique. Par conséquent, selon Hegel, il y a des raisonnements honnêtes, qui appliquent de manière légitime des concepts, et qui conduisent à des contradictions : ce sont les concepts qui sont contradictoires. Et puisqu’un argument correct doit avoir une conclusion vraie, il doit y avoir des contradictions vraies. De plus, selon Hegel, les antinomies ne sont que la partie émergée de l’iceberg. En fait, il a soutenu que tous nos concepts sont contradictoires. C’est un point de la plus haute importance, car cela a entraîné un développement conceptuel (la dialectique des catégories) et à partir de là, via l’idéalisme de Hegel, du monde.

Pour ma part, c’est en lisant cela que j’ai enfin compris le statut des antinomies kantiennes : une espèce de machine à fabriquer des contradictions. On a quatre catégories, et trois idées transcendantales, et donc 12 contradictions générées par la mauvaise application des catégories à ces idées. Il paraît que c’était déjà là depuis toujours, mais je n’ai pas eu la chance de rencontrer un Kantien aussi simple et efficace dans ma longue formation.

Pour ce qui est de la philosophie pratique, et en particulier politique, il est remarquable que le terme de "contradiction" joue un rôle absolument central dans la pensée de Marx, et donc dans toute la philosophie politique moderne. On sait bien qu’il existe "des contradictions internes au capitalisme", et que c’est même un des objectifs principaux du Capital de nous les expliquer. Quel que soit le degré de familiarité qu’on peut entretenir avec le corpus marxien, je pense qu’il est tout à fait légitime d’affirmer que c’est diablement difficile de voir le lien entre les contradictions du capitalisme d’un côté et la contradiction du paradoxe du menteur de l’autre. La logique et la politique semblent irrémédiablement distinguées. Étant donné la filiation Marx-Hegel, et puis Hegel-Kant, et enfin le fait que Kant a introduit un raisonnement transcendantal qui n’a à peu près rien à voir avec la logique d’Aristote, origine de la notion première de contradiction logique, on voit bien que le même mot "contradiction" désigne en réalité des choses bien différentes. Arrivé à ce point, les historiens de la philosophie tentent généralement un long tunnel qui irait d’Aristote à Marx, et tout le monde se perd, parfois même celui ou celle qui creuse, ce qui créé les situations embarrassantes que vous connaissez peut-être si vous avez eu la (mal)chance de fréquenter certains lieux d’études dites supérieures.
Sur ce point Graham Priest est, je crois, en train de commencer le travail conceptuel, mais ce n’est pas terminé. Priest a récemment publié un livre intitulé "Capitalism — its nature and replacement. Buddhist and Marxist insights". À la fin de sa préface il écrit :

Le premier livre que j’ai écrit In Contradiction (1987) avait pour épigraphe :

Pour la fin de l’exploitation et de l’oppression sous toutes ses formes et où qu’elle soit.

Toutefois, les lecteurs n’auront rien trouvé qui corresponde à cette épigraphe dans le livre. J’espère que les lecteurs de ce livre auront le sentiment contraire.

J’ajoute que la dernière phrase du livre de 1987 était une citation de Engels : "dès que la contradiction cesse, la vie, elle aussi, s’arrête, et c’est la mort qui avance."
Cela suggère que Graham Priest a réfléchi aux liens conceptuels entre la contradiction d’Aristote et celle de Marx depuis 35 ans maintenant. Puisqu’il a désormais décidé d’écrire de la philosophie politique, on peut légitimement s’attendre à un anti-capitalisme hétérodoxe très fécond, comme l’hétérodoxie logique l’était précédemment.

 Sur le type de principe qu’est le principe de non-contradiction

Une fois n’est pas coutume, les francophones ont eu plus de chance que les anglophones pour l’accès à un texte court et absolument génial, discutant du principe de contradiction en des termes aussi modernes que Graham Priest. Il s’agit d’un article du grand philosophe et logicien Jan Lukasiewicz, publié en 1910, et intitulé "Sur le principe de contradiction chez Aristote". Ce texte ne fut que récemment traduit du polonais à l’anglais, mais on possède une traduction française par Barbara Cassin et Michel Narcy depuis 1991, avec d’ailleurs une petite présentation très efficace. [6] Voici ma copie de cet article que je recommande vivement.

Lukasiewicz 1910 Sur le principe de contradiction chez Aristote

Lukasiewicz y montre très simplement qu’Aristote a tort d’ériger le principe de contradiction en principe logique. En effet, si l’on s’en tient à la stricte logique, l’énoncé du principe de (non)contradiction est un énoncé complexe, et ce n’est donc pas un principe. Cet énoncé complexe est composé d’énoncés plus simples qui contiennent deux connecteurs logiques, à savoir la négation et la conjonction. Mais on peut donner (et on a donné, grâce à Graham Priest entre autres hétérodoxes) une interprétation des connecteurs logiques telle que le "principe" de (non)contradiction ne tient plus. Adieu Aristote, donc, et son fameux argument de Métaphysique Gamma où il fait parler les plantes.
Mais pour finir sa démolition d’Aristote, Lukasiewicz écrit :

Le principe de contradiction n’a sans doute aucune valeur logique, puisqu’il peut valoir seulement comme supposition, mais il possède une valeur pratico-éthique qui n’en est que plus significative. Le principe de contradiction est la seule arme contre l’erreur et le mensonge.

Il ne développe pas, mais qui connaît bien son Platon sait que c’est là une querelle bien fondamentale entre le maître et l’élève. Le Socrate de Platon, dans sa chasse aux Sophistes, disait toujours que ne pas se contredire est un principe éthique. Aristote avait voulu entériner cela dans la logique, et il s’est fourré le doigt dans l’œil jusqu’au coude, si j’ose dire.

Bref, vous avez compris le motif anti-scolastique de cet article : Aristote a toujours tort ! C’est de bonne guerre...

Voir en ligne : Lien vers le site de l’éditeur

Notes

[1Le roman de Cervantes est entièrement disponible sur Wikisource ici.

[2Et si l’on voulait une partition complète, il suffirait d’aller lire "Les voies du paradoxe" de Quine pour faire une séance d’introduction à la notion de vérité. Malgré la réputation de la notion "vérité" comme difficile, suivre pas à pas Quine ici marche sans soucis, avec les classes les plus difficiles aussi.

[3Quant à l’application de ce paradoxe à la sphère médiatique française en temps d’élection, je vous laisse lire l’entretien sur ce point : la logique fait souvent rire très fort quand on l’applique un peu brutalement à la doxa !

[4Une proposition est définie en logique comme ce qui peut être appelé vrai ou faux.

[5On dit indifféremment principe de contradiction et principe de non-contradiction pour désigner la même chose.

[6C’est en réalité une traduction d’une traduction allemande, mais qu’importe.

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