La participation au projet Wikipédia et ses principes - Philosophie - Espace pédagogique académique

La participation au projet Wikipédia et ses principes

, par Frédéric Blondeau - Format PDF Enregistrer au format PDF

 L’expérience de Wikipédia

Sur Wikipédia, je suis un « Megaceros ». Cet animal est associé aux utilisateurs qui se sont inscrits en 2008. J’étais en fin de troisième année de licence de philosophie. Ma première contribution fut une demande de référence pour une information non sourcée, qui me semblait fausse sur le moment, à savoir la lecture enthousiaste de Hölderlin par Nietzsche, sur la page de discussion du premier. Depuis, la source a été apportée et l’information est vérifiée.

Dans la foulée, j’ai eu envie de partager des connaissances que j’acquérais à l’université et dans mes lectures. J’ai donc commencé à améliorer des pages. Wikipédia m’a accompagné pendant mon Master et jusqu’à la fin de mes études, en 2012 quand j’ai obtenu le CAPES. Je me suis entraîné à expliquer, rédiger, sourcer, cette pratique m’a permis de réviser. Je suis resté contributeur une fois devenu professeur. J’ai d’ailleurs rencontré sur Wikipédia plusieurs enseignants de disciplines différentes, en philosophie, mais aussi en économie ou lettres classiques par exemple.

Je me sers régulièrement de l’encyclopédie, pour apprendre des choses, préparer un cours, faire lire des extraits aux élèves ou leur montrer des images ; mais aussi pour l’améliorer, dans le domaine de la philosophie mais pas seulement. Il me semble que c’est un outil précieux pour l’apprentissage, dont nous pouvons nous saisir, alors même qu’il n’a pas toujours bonne presse dans le milieu de l’éducation.

Passer de l’autre côté de la barrière, de la lecture vers l’édition, m’a fait basculer dans un vaste monde. J’ai pu voir comment fonctionne l’édition des pages, mais aussi l’administration du site, les discussions, la résolution des désaccords, l’importation de matériel audiovisuel pour illustrer les pages, et même le côté social avec sa dose de rencontres et d’humour – mais aussi d’accrochages. Comme c’est une encyclopédie fondée sur des procédures de collaboration et de discussion, il y a inévitablement des tensions.

 Les 5 principes fondateurs de Wikipédia

Premier principe : l’encyclopédie

Wikipédia repose sur cinq principes fondateurs, établis par la communauté des wikipédiens.

Premièrement elle est en effet une « encyclopédie », ce qui signifie ici qu’aucun travail original ou inédit ne doit être publié dessus. Wikipédia se contente de recenser et d’exposer l’état des connaissances actuelles, ce n’est pas une plateforme pour publier des recherches personnelles.

Ce principe dit que Wikipédia n’est pas le lieu pour écrire un cours universitaire, soutenir de nouvelles thèses, publier des créations personnelles. Wikipédia se donne pour objectif de fournir un état du savoir à un moment t sur un sujet donné. Cela implique que les Wikipédiens, même s’ils ne sont pas eux-mêmes des experts ou des spécialistes, s’intéressent aux travaux de ces derniers pour les compiler et les résumer. Par exemple, je ne suis absolument pas un spécialiste de niveau universitaire d’Averroès, mais j’ai résumé certains travaux d’Ali Benmakhlouf, Dominique Urvoy, et d’autres pour rédiger l’article sur le philosophe andalou. C’est peut-être là une différence importante avec l’Encyclopédie des Lumières, qui est en un sens l’ancêtre de Wikipédia avec son idéal de diffusion du savoir. En effet, Jacques-François Blondel qui rédige les articles « Architecte » et « Architecture » est lui-même un architecte et spécialiste d’architecture de très haut niveau. Sur Wikipédia au contraire, un non-architecte pourrait rédiger l’article Architecture, la seule exigence serait qu’il résume clairement ce qu’on peut trouver dans des sources spécialisées, en citant ces dernières bien entendu.

L’encyclopédisme de Wikipédia est parfois rattaché à des idées libertariennes, notamment parce que l’un des deux fondateurs de l’encyclopédie, Jimmy Wales, a toujours proclamé sa sympathie pour les écrits d’Ayn Rand et de Friedrich Hayek, deux principaux théoriciens de la philosophie libertarienne. Les idées libertariennes en question sont la capacité des acteurs rationnels de décrire objectivement un contenu en mettant de côté leurs préjugés, la possibilité d’un « ordre spontané » qui naîtrait du libre concours de ces acteurs, sans que l’ordre ne soit planifié par une autorité centrale, ainsi que le célèbre « laisser-faire » qui donnerait lieu à une autorégulation des échanges entre les individus.

Il est vrai que Wikipédia est un système décentralisé, qui rejette constamment les approches partisanes.

Mais il me paraît plus juste de rattacher Wikipédia au courant de l’épistémologie sociale, comme le font Pierre Willaime et Alexandre Hocquet. Ils résument ce courant de la manière suivante : « Pour Goldman, plus une pratique sociale conduit à des croyances vraies, plus cette pratique peut être considérée comme « fiable ». Son épistémologie sociale est donc basée sur le fiabilisme, ce système épistémique définissant la connaissance par la fiabilité du processus qui lui permet d’émerger. »

Contribuer sur Wikipédia est une pratique sociale, parce que collaborative et s’appuyant sur l’établissement d’un consensus. C’est une pratique fiable dans l’ensemble parce qu’elle conduit à des croyances qui sont les plus proches possibles des consensus scientifiques établis avant rédaction. De plus, Wikipédia est un « commun », elle n’est pas une propriété privée à proprement parler, elle est sans publicité et ne sert pas directement des intérêts économiques. Elle est indépendante des systèmes financiers et capitalistes – même si ceux-ci l’intègrent dans leur fonctionnement, Google par exemple. En ce sens, Wikipédia me semble différente de l’idéal libertarien d’une privatisation et rentabilisation intégrales des biens et des services.

Deuxième principe : la neutralité

Deuxièmement, Wikipédia « recherche la neutralité de point de vue », ce qui signifie qu’elle ne doit pas adopter une approche partisane ou intéressée. Pour ma part, il m’arrive par exemple de supprimer des adjectifs élogieux ou au contraire dépréciatifs, sur un auteur, une œuvre, une idée... C’est un style d’écriture à part entière, qui n’est ni celui du cours, ni celui de l’article de recherche. La neutralité sépare là encore Wikipédia de son illustre ancêtre du siècle des Lumières, car l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert sert souvent à publier des positions que je dirais militantes, politisées, engagées. Wikipédia ne se donne pas un tel objectif, de changer la société et les mœurs.

La neutralité wikipédienne n’est cependant pas un relativisme, qui serait une fausse neutralité. Il me semble juste dire comme le fait Rémi Mathis dans son récent livre sur Wikipédia [1] qu’il s’agit de s’en tenir au consensus des spécialistes sur un domaine donné, tout en faisant droit aux diverses thèses sérieuses qui pourraient s’opposer. Une thèse qui n’est pas reconnue par la communauté scientifique n’a pas droit de cité sur Wikipédia, ou sa place sera minorée, ou encore sera contextualisée comme non scientifique.

La neutralité ne consiste donc pas à donner autant de place à la théorie de la terre plate qu’à la théorie de la terre sphérique, ni à soutenir que les deux sont également sérieuses et vraisemblables. La terre plate sera expliquée sous la forme d’une hypothèse qui a pu être partagée par certains scientifiques dans le passé, ou sous la forme d’une théorie du complot fantaisiste, mais pas comme une thèse qui concurrencerait sérieusement la sphéricité. Toutes les thèses ne se valent pas sur Wikipédia, les thèses consensuelles ont beaucoup plus de poids que les thèses mineures.

En l’absence de consensus sur un sujet donné, deux thèses pourront être résumées « à égalité », par exemple une divergence d’interprétations sur un philosophe ou un concept, si les deux thèses sont défendues par des spécialistes.

Ce modèle normatif d’écriture me convient très bien, après tout, Wikipédia n’est pas une tribune pour les thèses fantaisistes, mais n’est pas non plus là pour découvrir et exposer la vérité, ce qui est le travail des scientifiques. Disons simplement que Wikipédia permet au non-spécialiste d’acquérir une connaissance fiable sur un sujet, c’est-à-dire de savoir ce qu’en disent les gens qui sont compétents sur le sujet.

Troisième principe : la licence libre

Le troisième principe est la licence libre, qui donne son adjectif à l’encyclopédie. Le contenu de Wikipédia peut être créé, copié, modifié et distribué. Il y a cependant deux conditions importantes : d’abord mentionner la provenance, puis publier le contenu sous la même licence. Le contenu de Wikipédia ne peut être privatisé, il n’appartient à personne. Ce principe de la licence libre est lié à deux choses : les licences Creative Commons, dont l’un des buts est de rendre accessible à un plus grand nombre de personnes une information, parce que personne ne peut priver les autres de cette information, et le mouvement du libre, qui cherche à redonner le pouvoir à l’utilisateur d’un logiciel.

L’informaticien Aaron Swartz, présenté sur un autre article du site académique par Louis Rouillé, est l’un des principaux artisans des licences libres, qui permettent de garder la connaissance à l’état de commun, d’empêcher qu’elle ne devienne un bien privé. Quant au mouvement du logiciel libre, Richard Stallman est l’un de ses fondateurs, il s’est entretenu avec l’inspecteur de philosophie Paul Mathias en 2006. Le mouvement du libre se donne l’objectif suivant : « Vous devez avoir la liberté de vous aider vous-même en modifiant le code source pour faire ce que vous avez à faire, quelle que soit la tâche. Et la liberté d’aider votre voisin en redistribuant des copies des programmes à d’autres personnes. Et aussi la liberté d’aider à construire votre communauté, en publiant des versions améliorées afin que d’autres personnes puissent en bénéficier. » Il me semble que Wikipédia poursuit un objectif similaire, même si Stallman prend soin de dissocier le mouvement du libre des licences libres.

Quatrième principe : le savoir-vivre

Le quatrième principe est l’existence de règles de savoir-vivre : on peut tout à fait subir un blocage de l’édition sur l’encyclopédie, arbitré par les administrateurs, pour propos injurieux, guerres d’éditions, etc. Ces règles sont bien sûr indispensables pour que les wikipédiens parviennent à un consensus ; le non respect de ces règles ayant tendance à pourrir les discussions et rendre le consensus très difficile. Il existe donc un pouvoir de modération sur Wikipédia, détenu par des personnes dont certaines sont élues démocratiquement. Mais ce pouvoir de modération vise les comportements, la façon dont les wikipédiens modifient le texte ou se parlent. Ce n’est pas un pouvoir de dire qui a raison ou qui a tort sur un sujet donné. Il y a sans doute un lien entre ce quatrième principe et l’idée de Nétiquette bien connue des internautes de première génération.

Cinquième principe : il n’y a pas d’autre principe

Le dernier principe dit qu’il n’y a pas d’autres principes, c’est le mot d’ordre suivant : « N’hésitez pas ! ». Formulé autrement, il signale qu’il y a peu de règles générales à respecter au final, Wikipédia n’a pas de code juridique complexe.

Pourtant, Wikipédia est tout de même à mon sens un système assez « procédurier ». S’il y a peu de principes fondateurs, il y a tout de même un nombre important de normes à respecter, qui peut faire peur au contributeur débutant. Sourcer, chercher l’approbation des autres, passer par la page de discussion en cas de problème, s’en tenir aux normes de rédaction admises par la communauté, publier les informations en suivant une présentation convenue, tout cela est assez énorme en réalité. Mais ce n’est pas grave de faire des erreurs sur Wikipédia, car une correction est possible, y compris par d’autres ; de plus les normes wikipédiennes peuvent être rediscutées, elles ne sont pas figées à tout jamais.

Je crois que c’est une bonne chose de se lancer sur Wikipédia et d’accepter le fait que nos modifications seront retouchées à leur tour ; l’encyclopédie ne peut qu’y gagner.

 Un nouveau type d’encyclopédie

Wikipédia est une encyclopédie en ligne, libre, gratuite et collaborative. Elle porte l’idéal d’une connaissance universellement diffusée et accessible. Elle fonctionne sur le principe de l’hypertextualité, les fameux liens bleus qui permettent d’aller de page en page, et qui avait été anticipée par des encyclopédies plus anciennes, comme celle que dirigèrent Diderot et D’Alembert. En effet, dans leur encyclopédie, il y a un système de renvoi qui préfigure la lecture sur le Web.

Autre innovation, Wikipédia est rédigée et corrigée par des milliers de contributeurs et contributrices, mais aussi des bots. Ce sont des agents logiciels programmés pour effectuer des tâches automatiques, qui suppléent aux actions humaines. Ils corrigent des bugs ou des fautes simples par exemple.

Wikipédia utilise le fonctionnement d’un logiciel wiki qui lui donne son préfixe. C’est un logiciel qui permet au visiteur d’un site web d’éditer celui-ci, de modifier son texte ou de l’illustrer. Le wiki archive les versions successives et conserve l’historique des modifications. Beaucoup d’encyclopédies en ligne utilisent ce logiciel, pas seulement Wikipédia, ainsi que de nombreux autres sites non encyclopédiques. L’ENT académique possède également un wiki, accessible aux groupes prédéfinis.

Grâce au logiciel wiki, l’encyclopédie est un projet collaboratif qui remet en cause la notion traditionnelle d’auteur. En effet, le contenu produit n’appartient aucunement à son rédacteur, qui n’est la plupart du temps pas connu du lecteur sauf pour celui qui cherche dans l’historique de la page. Ce contenu peut être modifié à l’infini, par d’autres personnes. En ce sens, Wikipédia nous oblige à mettre notre ego de côté : ce que nous publions peut être défait, remplacé par quelque chose de plus pertinent – ou discutable – ou encore par du vandalisme, auquel cas il est légitime de rétablir le contenu. De façon générale, une modification, que ce soit un ajout ou un retrait, doit pouvoir être justifiée en page de discussion si quelqu’un en fait la demande.

 La correction après publication du contenu

De plus, et ce point a fait couler beaucoup d’encre : Wikipédia ne fonctionne pas sur le principe de l’expertise a priori, mais sur celui de la correction a posteriori. Tout le monde peut en effet modifier directement une page, sans que la modification ne soit d’abord vérifiée et validée par des experts reconnus dans le domaine. En cela, Wikipédia est une œuvre plutôt révolutionnaire, qui se sépare du fonctionnement habituel à comité scientifique de lecture avant publication.

N’importe quelle modification peut être faite directement sur Wikipédia, que ce soit l’ajout d’un texte bien écrit et bien sourcé, ou des vandalismes divers. Mais cela ne veut pas dire que toute modification restera. Le processus de vérification et de correction sur Wikipédia est assez impitoyable, le devient de plus en plus, de ce que j’ai pu observer. En effet, les modifications non sourcées, non neutres, confuses, etc., sont très souvent soit annulées – retour à une version précédente de l’article –, soit réécrites, soit soulignées afin de faire apparaître le problème. Le pire qui puisse arriver à une page Wikipédia est l’apparition de l’un des bandeaux oranges ou rouges qui signalent des problèmes majeurs et avertissent le lecteur que la page n’est pas fiable en l’état.

En outre, les vandalismes comme les insultes ou les suppressions de blocs entiers sans justification sont annulés par des bots. Ces derniers sont programmés pour effectuer des tâches automatiques, par exemple la suppression d’un mot-clé, ce qui permet d’enlever des insultes en quelques secondes dans le meilleur des cas. Il est cependant vrai que des canulars, des vandalismes ou des mauvaises informations peuvent rester longtemps sur Wikipédia, échapper à la vigilance des bots et des utilisateurs. Il n’empêche qu’un contrôle fort existe sur l’encyclopédie.

À mon sens, la correction a posteriori est une méthode efficace. L’encyclopédie est en permanence surveillée et améliorée, elle atteint un niveau de fiabilité important. Si un article n’est pas fiable, le fait est généralement signalé sous la forme d’un bandeau ou de balises dans le texte. Il faut savoir d’ailleurs que le projet originel d’encyclopédie de Jimmy Wales et Larry Sanger, Nupedia, fonctionnait en 2000 sur le principe de la contribution d’experts, sous la supervision d’un rédacteur en chef. Mais face à la lenteur de la croissance de l’encyclopédie, Wikipédia a été inventée, au départ comme une simple annexe permettant de faire rédiger davantage d’articles par plus de contributeurs, en attente de leur validation par le comité. Wikipédia a vite pris le pas sur l’encyclopédie qu’elle était censée fournir, Nupedia, et de moyen s’est transformée en fin, avec le succès que l’on connaît.

Il y a peu de chance de croire une information fausse en allant sur Wikipédia, d’autant qu’il est toujours possible de croiser l’information avec d’autres sources. Wikipédia ne remplace d’ailleurs pas certaines sources expertisées a priori, comme la Stanford Encyclopedia of Philosophy (ou SEP) dans notre domaine. Celle-ci a un fonctionnement « classique », et beaucoup de ses articles sont meilleurs que leur équivalent sur Wikipédia, peut-être à cause du manque de rédacteurs et de rédactrices sur le projet philosophie. Mais la SEP sert elle-même de source pour Wikipédia. Enfin, il faut rappeler que Wikipédia ne fait que résumer l’état des recherches, ce n’est pas le lieu pour publier de nouveaux travaux. Wikipédia a donc un besoin vital de la recherche scientifique originale, celle qui ne peut se faire sans la revue par les pairs avant publication ; elle ne s’y substitue pas. C’est pourquoi je suis convaincu que le système de Wikipédia est efficace et fiable, pas moins que les systèmes classiques en tout cas, tout en ayant l’avantage d’une mise à jour permanente et d’une disponibilité quasi illimitée. Par contre, Wikipédia ne remplace pas la recherche scientifique et universitaire, elle en a besoin au contraire.

 Conclusion

Wikipédia s’inscrit à la fois dans la lignée des encyclopédies classiques, comme celle de Diderot et D’Alembert, et porte en elle un fonctionnement avec des nouveautés importantes. Elle est l’association de l’idéal de diffusion des connaissances, et de la pratique collaborative de production de contenu. Son système permet de transformer le consommateur passif en un rédacteur actif : si nous trouvons qu’il manque quelque chose sur Wikipédia, nous pouvons nous employer à l’y ajouter nous-mêmes. Le besoin de connaissance crée la recherche de connaissance puis la volonté de rendre accessible cette connaissance une fois trouvée. L’intérêt principal de Wikipédia à mon sens, est son efficacité couplée à son indépendance. La contribution collaborative permet d’avoir un site avec un nombre d’informations aussi grand que l’on veut, d’une fiabilité globalement bonne. Garder ce site comme un commun qui ne peut être privatisé, permet d’avoir une encyclopédie libérée de l’emprise des intérêts privés, sans publicité, indépendante par rapport aux géants du Web. Wikipédia est un outil précieux, qui résume l’état de la recherche scientifique, sans s’y substituer, tout en la rendant accessible au grand nombre.

 Bibliographie pour aller plus loin

Notes

[1Rémi Mathis, Wikipédia : Dans les coulisses de la plus grande encyclopédie du monde, Paris, First éditions, 2021, p. 30-35.

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom